Le sabre
n’est qu’un
simple outil
servant à
discipliner
l’être.
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Le sabre
n’est qu’un
simple outil
servant à
discipliner
l’être.
Le sabre
n’est qu’un
simple outil
servant à
discipliner
l’être.
構えなば
打ちたい当てたい
事は捨て
打つぞ突くぞの
気迫気勢を
Si tu es en garde
Je veux frapper, je veux toucher
Cela tu oublies
Je vais frapper, je vais toucher
Avec cet esprit et cet élan
Dans les années 80, un groupe de kenshis, parmi lesquels Son Vo Xuan, Jean Lafitte, Jean-Claude Saint-Prix, Didier Hesry, Jean-Michel Belot pratiquaient dans un des dojos les plus importants de Paris, le Raimeikan. L’un des professeurs de ce dojo fut pendant un an un jeune japonais, 5° dan à l’époque, Osamu Yoshitani. Ce groupe d’amis décida de monter son propre club en 1986. Le nom du dojo — sans salle fixe à l’époque, leur fut suggéré par une amie japonaise : KENYŪ, « amitié par le sabre ». Et c’est l’USCMB qui finit par accueillir le dojo.
Le premier problème des membres fondateurs était d’avoir un enseignant régulier. Masatake Sumi Senseï (8ème dan Hanshi) fit bon nombre de cours lors de sa présence en France comme Expert délégué par le ZNKR : il connaissait bien la situation puisqu’il était un des senseï de Yoshitani Senseï, étudiant de kendo qui avait déjà pris part au développement du Kenyū. Tous les senseïs délégués par la ZNKR, à la suite de M. Sumi, furent aussi très importants pour la progression du dojo. C’est à grâce à l’apport de tous ces Maîtres que le dojo acquis sa personnalité et sa réputation, et qu’aujourd’hui comme hier nous tenons à ce que les Experts soient toujours bien reçus.
En 1988, arriva un japonais 4e dan à l’époque, Yoshinori Inoue. Il signa sa licence, la veille presque, d’un Championnat de France où Son Vo Xuan, qui venait de se blesser, ne pouvait tenir sa place dans l’équipe. Le Kenyū avait trouvé son Professeur.
Heï-Jô-Shin,
devise du club, exprime
la sérénité de l’esprit.
Depuis de nombreuses années, le Kenyū, aussi bien pour les adultes que pour sa section jeune, s’engage en compétition jusqu’au plus haut niveau français. Le club a déjà remporté quelques titres nationaux et régionaux, dont les trophées sont disposés au dojo, rappel de la longévité du club et de son historique compétitif. Le Kenyū engage par ailleurs bon nombre de ses membres pour les rôles de commissaires sportifs et d’arbitres officiels lors de la plupart des évènements nationaux.
Le kendo, en digne héritier des samouraïs, nécessite un engagement total et sincère du corps et de l’esprit. Aucune contrainte ne retient le kendoka dans l’exécution de son geste ; il porte ses attaques en libérant son physique et son mental, acquérant ainsi une plus grande confiance en ses moyens et se façonnant une personnalité plus forte dont il tirera profit dans la vie quotidienne.